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  • Marie-Anne Lorgé

Le temps du bivouac

C’est juillet. Les blés sont blonds. Les bourdons bourdonnent. Déjà, ça frémit dans le hall des départs, proche souvent du hall des mouchoirs (c’est Calogero qui le chante). Pour les uns, ce sera bivouac, passer la nuit dans un milieu sauvage, avec comme horizon fantasmé, une maison bleue, accrochée à une colline, «on y vient à pied, on ne frappe pas. Ceux qui vivent là, ont jeté la clef» (merci Maxime Le Forestier) – ma maison bleue à moi, c’est à ma mémoire qu’elle reste accrochée, comme la glace à l’eau sucée sans regarder de bateaux, parce que la mer, c’était trop loin on (mille excuses à Michel Jonasz pour l’entorse faite à sa douce-amère chanson de vacances).


Pour les autres, je ne sais pas, sans doute un Sud de carte postale – on y arrive par la route embouteillée, on s’installe à prix négocié – ou un long courrier en avion, de préférence aux antipodes.


C’est donc juillet, et les cigales cymbalisent sur les antiques murs d’Arles et d’Avignon. Et je vous en parle parce que, distantes de 45 km, ce sont deux villes festivalières reines de l’été, Arles accueillant la 54e édition des internationales Rencontres photographiques – le Luxembourgeois Daniel Wagener, lauréat du premier Luxembourg Photography Award, expose son opus incertum dans la chapelle de la Charité (le vernissage a eu lieu ce 5 juillet en grandes pompes, et ça reste en place jusqu’au 24 septembre, bon plan pour ceux/celles qui descendent vers le Midi (salut Fugain!)), Avignon hébergeant de son côté, sous la haute protection de ses mythiques remparts, l'un des plus grands festivals de spectacles vivants au monde l’édition 2023 est du reste dirigée par Tiago Rodrigues qui promet des spectacles-fleuves mais aussi une échappée belle en pleine nature (avec 7 heures en 7 pièces) histoire de renouer des liens, de réinventer des choses et de rompre le rythme qu’impose le festival avec sa fièvre (tout sur tout sur www.festival-avignon.com).


Alors, lever de rideau.



Rideau… non sans d’abord vous retenir un peu au pays, qui baigne en ce moment, à la Villa Vauban, dans la lumière de l’impressionnisme (ça vaut le détour, à suivre ci-en bas de post) et pour que «la petite voix de la poésie puisse se faire entendre dans le tumulte des grandes manifestations de l'été».


La voix, en l’occurrence, c’est celle de Lambert Schlechter, aussi essayiste et philosophe, auteur moult fois primé d’une cinquantaine de livres, poésie, essais, récits, chroniques, nouvelles, qui sera à l'honneur lors d'une «Grande Rencontre» organisée le mercredi 12 juillet, à 19.00h, au Théâtre national du Luxembourg.


Comment mieux finir la saison qu’avec les mots du poète, poète majeur des Lettres luxembourgeoises, en quête de «mots qui explosent et font trembler». C’est donc à un rendez-vous avec Lambert Schlechter auquel nous convie le Printemps des Poètes - Luxembourg à l’occasion de la parution de son dernier recueil Perles de pacotille sur le chapelet du silence aux éditions APIC / collection Poèmes du Monde dirigée par Habib Tengour. Le poète franco-algérien s’entretiendra avec le poète luxembourgeois et répondra lui-même à quelques questions. La soirée est organisée en collaboration avec le TNL et le soutien de l’Association Victor Hugo. Le recueil a bénéficié de l’aide de Kultur LX.


Sinon, pour vous retenir encore au pays, il y a Art2Cure, une association qui, pour marquer «une décennie de collecte de fonds pour la recherche médicale locale», met sur pied deux expos, l’une à la galerie l’Indépendance (BIL-route d’Esch, Luxembourg), intitulée Time reflections, avec Pit Molling, Sali Muller, Natacha Nikouline, Roland Quetsch, Sergio Sardelli et Joachim van der Vlugt entre autres, jusqu’au 29 septembre, et la seconde à la Konschthal Esch, intitulée Back to the roots par référence à la première édition de cette «vente d’œuvres d’art pour un projet caritatif» qui a eu lieu à la Kulturfabrik, donc à Esch-sur-Alzette.


Belle occasion (si ce n’est déjà fait) de pousser la porte de ce nouveau temple d’art contemporain, né dans un ancien magasin de meubles (sis 29 bd Prince Henri), ouvert en 2021, de découvrir sans modération Flying Mercury, la fabuleuse expo de Tina Gillen, avant de filer au deuxième étage, là où en deux espace ingrats, mal éclairés, peu aérés – l’accrochage est donc un tour de force, au demeurant parfaitement réussi – , 22 artistes alignent leurs créations récentes, ou peu s’en faut.


Mes coups de cœur? La façon dont Diane Jodes décline l’idée d’héritage familial, Jhemp Bastin et ses géométriques volumes de chêne maillés par le travail du feu, Wouter van der Vlugt et l’épure de ses articulations organiques en noyer, Nuno Lorena et ses méditatifs/atmosphériques paysages au charbon de bois, Sandra Lieners et son processus d’esthétisation des murs, ces cicatrices du monde, Ellen van der Woude et ses grès façonnés comme des éponges de mer. Aussi il y a Max Dauphin, Kit Empire, JKB Fletcher, STICK, Miikka Heinonen, Scott Hunt, Thomas Iser, Eric Mangen, Chantal Maquet, Martine Pinnel (visuel ci-dessus: photographie Adult Movies (Vacancy)), Joël Rollinger, Sarah Schleich, Arny Schmit, Stefan Seffrin.


Attention, Back to the roots reste accessible jusqu’au 8 juillet, c’est dire s’il faut se hâter, jeudi de 11.00 à 20.00h, ve. et sa. de 11.00 à 18.00h.


Dans un tout autre registre, toujours pour ne pas bronzer idiot, on ouvre le cahier d’Histoire, aux pages 1848 – Revolutioun zu Lëtzebuerg.


En 1848, le mouvement révolutionnaire du Printemps des peuples a secoué l’Europe et le Luxembourg. 175 ans plus tard, les Archives nationales de Luxembourg (ANLux) et la Chambre des Députés organisent donc une exposition (en langue allemande et française) dédiée à cette période charnière de l’histoire du pays – ouverte au public du 10 juillet au 2 décembre, entrée gratuite du lundi au vendredi de 08.30 à 17.30h et le samedi de 08.30 à 11.30h, l’expo est assortie d’une publication, en vente (40 euros) aux ANLux (Plateau du Saint-Esprit) et via www.anlux.lu


1848 – Revolutioun zu Lëtzebuerg aux ANLux met ainsi «en lumière les raisons qui ont provoqué les troubles de mars 1848 et aborde la question de savoir si un véritable bouleversement a eu lieu au Grand-Duché. Elle analyse également les conséquences directes des événements de mars 1848, notamment l’élaboration de la première constitution libérale du pays, signée le 9 juillet 1848, et la création de la Chambre des Députés. Finalement, elle se penche sur les premiers travaux parlementaires et la mise en pratique des principes constitutionnels, ainsi que sur les adaptations successives de la constitution à l’évolution de la société jusqu’à sa version actuelle, entrant en vigueur le 1er juillet 2023».


Cette fois, au lever de rideau, on y est.



Depuis ce 5 juillet jusqu’au 25/07, Avignon se transforme en ville-théâtre, c’est aussi étourdissant qu’étouffant. Mais c’est unique. C’est en tout cas l’occasion de voir, d’écouter, de se frotter à des artistes… vivants. En chair et en os. Eh oui, point d’hologrammes, pas de robots non plus, mais des histoires incarnées, des émotions et sensations livrées/partagées par les yeux, la peau, les corps.


Parmi les centaines de spectacles répartis entre le In et le Off, je vous confie une pépite (extraite de la sélection luxembourgeoise). Conçue par Isabelle Bonillo, une comédienne pas comme les autres, hors institution et hors format, une roue aussi libre qu’obstinée, une inventive équilibriste entre goût textuel et besoin de convier le public à une expérience. En fait, Isabelle, pour qui le théâtre est un mode à vivre et qui le délivre avec ses tripes, souvent avec les moyens du bord, s’attaque à un monument: Victor Hugo, précisément à ses Misérables, parce que ce classique que l’on croit connaître (généralement relégué sur l’étagère de sa bibliothèque) est une véritable caisse de résonance de notre actualité. C’est donc ce que la bateleuse Bonillo, habillée comme un lutin bleu, démontre avec brio, humour aussi, en traversant les 1.700 pages en 1h15 – sans rien brader –, seule, agrippée à son accordéon (visuel ci-dessus).


Seule? Oui, mais en distribuant les rôles aux spectateurs, leur demandant de la rejoindre sur scène en devenant Gavroche, Jean ValJean, les Thénardier, Cosette, le colonel Javert, et j’en passe des meilleurs et des moins bons. Finalement, Les Misérables, c’est nous, et la somme hugolienne s’avère parfaitement digeste, et le théâtre, par la proximité, l’adresse directe, l’interaction, la participation collective, devient une affaire ludique. Pas de raccourci ni de simplisme pour autant, le spectacle nous concerne en nous intégrant activement, et pour ne rien gâcher, c’est rigolo.


Isabelle bataille avec les majuscules –- le L de littérature, le T de théâtre – qu’elle pétrit jusqu’à la farine essentielle. Les Misérables n’est pas son coup d’essai, en 2018, «son» Shakespeare avec sa Tempête avait déjà unanimement rallié/séduit public et professionnels. Et puis, «la» Bonillo est une habituée d’Avignon, rompue à l’exercice de déroutage du spectateur, festivalier avisé ou quidam venu là par hasard (ils sont d’ailleurs des milliers du genre, aiguillonnés dans les rues avignonnaises par un dard qu’ils ne soupçonnaient même pas).


Les Misérables de Victor Hugo dans la version d’Isabelle Bonillo, ça ne se rate sous aucun prétexte… dans le Off, à l’Espace Saint-Martial, du 7 au 29 juillet, à 11.35h (relâche les 9, 16 et 23 juillet).


Pour le tableau complet de la sélection du Luxembourg dans le Off d’Avignon, notez Petit frère – La grande histoire Aznavour, avec Laure Roldàn (du 7 au 25/07, 19.45h, à la Caserne des pompiers), HEAR EYES MOVE. Dances with Ligeti, chorégraphie d’Elisabeth Schilling (du 10 au 20/07, 21.15h, aux Hivernales – CDCN d’Avignon), Les Crabes de Roland Dubillard, dans une mise en scène de Frank Hoffmann (du 7 au 29/07, les je, ve, sa et di, 19.15h, au Théâtre du Chêne Noir). Ainsi que 2 coproductions luxembourgeoises dans le In: Extinction d’après Thomas Bernhard et une mise en scène (de 5 heures) de Julien Gosselin (du 7 au 12/07, 21.30h, Cour du lycée Saint-Joseph) et The Confessions d’Alexander Zeldin (du 17 au 23/07, 16.00h, à La FabricA).


A l’évidence, le jeune bureau export Kultur | lx contribue à rendre plus visible la création grand-ducale à Avignon, et pas que, puisque vous auriez tout à gagner, sur la route de vos vacances, à prévoir une excursion au Centre d’art contemporain de Châteauvert, dont les jardins abritent Traversée de nuit, la nouvelle expo de Martine Feipel & Jean Bechameil (vernissage le7 juillet, accessible jusqu’au26 novembre). Ceci étant, le duo d’artistes franco-luxembourgeois vient parallèlement d’inaugurer un nouveau corpus de sculptures intitulé La lune est libre, ce, à L’Orangerie, sublime espace d’art contemporain situé dans le parc Elisabeth à… Bastogne: destination peut-être moins exotique, mais qui a l’avantage de se visiter (jusqu’au 27 août) pas loin de chez nous – je serai d’ailleurs votre guide tout prochainement.


Retour dans le Sud.



Nous voici à Arles.

Zoom sur la chapelle de la Charité (9 bd des Lices), là où Daniel Wagener, artiste photographe à la fois délicieusement barré et terriblement attachant, installe opus incertum (visuel ci-dessus © Armand Quetsch / CNA) – expo soutenue par Lët’z Arles, dans le cadre de la 54e édition des Rencontres d’Arles et intégrée à la rubrique «Emergences» desdites Rencontres arlésiennes, jusqu’au 24 septembre.


Je vous en avais déjà parlé en avril lors du sacre de Daniel, lauréat du Luxembourg Photography Award 2023 initié par Lët’z Arles. Du coup, il me semble pertinent de laisser la parole à la commissaire d’expo Danielle Igniti:


«L’installation «in-situ» est un dispositif d’étagères préfabriquées, des racks industriels, traversant la nef principale de gauche à droite, remplies d’images de «chantiers» contemporains, de visions urbaines, de traces de bâti du passé et du présent. Cet entrepôt modulaire de stockage d’images obstrue la vue de l’autel et, en se substituant à l’objet du culte, devient l’interface plastique d’un nouveau culte de la consommation. L’artiste interroge la nature de l’icône dans notre société contemporaine et nous pousse à réfléchir sur la place du spirituel et son intersection avec le matériel».


Avec un trait d’humour indéniable, l’artiste propose au visiteur de déplacer les nouvelles icônes installées sur des chariots de manutention et à participer au chantier. Il réussit à créer une sublimation, une sublimation de l’utile.


Que dire encore? Qu’opus incertum, c’est aussi une publication et que l’expo bouclera son voyage au Centre national de l’audiovisuel (CNA), à Dudelange, à partir de février 2024 – donc, pour ceux qui n’auront pas eu l’heur de séjourner à Arles, patience, Arles viendra au Luxembourg …


Nous revoilou au pays… Et il y a de la lumière…



… De la lumière impressionniste irradie la Villa Vauban (Musée d’art de la Ville de Luxembourg) qui rassemble paysages et portraits de la période «après symbolisme» de Dominique Lang (1874-1919) – pour rappel, en 2019, Dudelange, ville natale de Lang, avait largement célébré le centenaire du décès du peintre. Et c’est une excellente idée – boostée par de nouvelles acquisitions et donations: «notre stock s’est multiplié, autant le montrer», dixit Guy Thewes, directeur de la Villa Vauban –, parce que le personnage est/reste singulier, en décalage par rapport à ses origines (issu d’une famille de paysans aisés) et à son époque, celle de la révolution industrielle transfigurant l’image de sa ville.


L’angle de l’expo? Présenter donc Lang comme le plus important représentant de l’impressionnisme au Luxembourg, ce qu’il devint tardivement à partir de 1907 – année des Demoiselles d’Avignon de Picasso, considéré comme le premier tableau cubiste –, suite à des séjours à Florence, Rome, Paris et à sa formation dans une école de dessin privée à Munich, où il se familiarise au travail «de plein air», «loin du naturalisme et du réalisme».


Et il n’est pas le seul. Une sélection d’oeuvres de peintres d’Arlon (Camille Nicolas Lambert, le peintre de la joie et de la volupté, y est né en 1874, le Musée Gaspar lui a consacré une rétrospective fin 2021), de Sarrebruck et de Trèves – voire aussi de Lille avec Félix Vallotton – prouvent par l’exemple que le mouvement atteint la Grande Région, une amicale et inédite confrontation de ces oeuvres avec celles de Lang permettant parallèlement un éclairage sur les nuances et variations diverses du style (dont pointillisme, luminisme) chez Lang comme dans un contexte plus large. Et c’est la belle idée de cette expo estivale, au sens propre et figuré, tant elle déborde de ruisseaux, de fleurs et d’herbes folles – de la visite, on en sort effectivement plus léger, avec l’envie de prolonger cette suspension de l’air dans la guinguette que le musée vient d’ouvrir dans son parc…


Alors, des paysages, il y en a à foison, de bien sublimes, nés sous les effets lumineux de coups de pinceau perfusés de ressentis. Ne loupez pas Les peupliers et saules près de Schifflange, ni surtout Le Barrage, «œuvre qui reçut un accueil des plus élogieux lors de l’exposition du Cercle artistique en 1914». Dans le sillon, attardez vous sur la splendide composition vibratoire de la Belge Juliette Wystman (1866-1925), ses Derniers rayons posés dans le mauve et le jaune d’un massif de spirées. Sinon, impossible de faire l’impasse sur ce contemporain luxembourgeois qu’est le très prolifique Frantz Seimetz (1858-1934), un autre mystère, aussi insaisissable que Dominique Lang – pour la cause, en 2014, la Villa Vauban s’est attachée à son œuvre et à «l’histoire originale de cet artiste qui quitta sa Moselle pour parcourir le monde».


Au rayon des portraits, alors qu’un August Trümper né à Hambourg (1874 -1956) verse dans l’expressivité des traits (cfr son Vieil homme barbu, vers 1915), alors qu’un Seimetz réalise «des études de caractères d’une manière proche de la caricature», Dominique Lang idéalise, l’exemple le plus bouleversant étant le portrait pointilliste d’Anne-Marie Ney, son épouse (depuis 1911), qui posera d’ailleurs pour plusieurs de ses tableaux. Ce qui n’empêche pas Lang de réaliser le portrait de Jean Niels, ancien maire de Dudelange, en conformité avec la mission de tout portraitiste: signifier le statut social.


Du portait au nu, on croise le cas Umberto Cappelari, un photographe, que Lang rencontre dans la «Petite Italie», le quartier italien de Dudelange qu’il affectionne. De cette rencontre, entre le peintre (de retour de Munich, Lang souffre du peu de succès commercial) et le photographe, naît un lien amical et professionnel qui aboutit à l’ouverture d’un studio commun, où se côtoient deux mondes: «celui de la bourgeoisie conservatrice luxembourgeoise, en opposition au milieu bouillonnant de l’immigration». Et l’expo de mettre joliment l’accent sur cette complicité à la faveur de deux portraits de Lang réalisés par le photographe, et d’un grand nu de Cappelari, un fort bel homme, réalisé par Lang.


Selon Guy Thewes, «réduire Dominique Lang à son art impressionniste serait trop simplificateur», tant il a passé sa vie a expérimenté. «Une quête qui allait de pair avec les hauts et les bas de son état de santé mentale», une alternance d’épisodes dépressifs et de phases euphoriques où son goût pour le symbolisme trouve sa source, comme l’illustre son ultime tableau, Reconnaissance à la nature, où le déchirement intérieur semble atteindre son apogée et «que l’artiste n’a toutefois jamais pu achever en raison de son état de santé».


L’expo ne s’attarde néanmoins pas sur ce point, ni sur l’enracinement religieux de Lang, fervent catholique. Ce qui par contre se lit en creux à travers son immersion contemplative dans les paysages, sa capture d’instants fugaces, les reflets, les échos aux ressentis, c’est le refus du peintre d’être le témoin de la mutation paysagère induite par la sidérurgie naissante.


En clôture, une scène de 1911, intitulée Journée de l’aviation à Mondorf (visuel ci-dessus © Les 2 Musés de la Ville de Luxembourg), où les silhouettes, plutôt de dos, touches de couleurs de plus en plus abstraites, sont la projection d'une subjectivité, la réalité s’en trouve déformée, ou plutôt, elle est un déversoir émotionnel. Tournant ou non vers l’expressionnisme, la question plane...

Ce qui est indubitable, c'est que la Villa Vauban... impressionne, jusqu’au 15 octobre. Infos: www.villavauban.lu

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